Souplesse, facilité d’utilisation, fiabilité : le président du GIE R2 Gironde ne tarit pas d’éloges à propos du RIS-PACS Evolucare Imaging adopté par les radiologues rassemblés autour de l’utilisation d’un IRM 3T, à Pessac, en Gironde. Interview.
C ‘est sur la recommandation de l’un de ses membres que le GIE R2 Gironde s’est intéressé à l’offre de RIS et PACS signée Evolucare Imaging. Créé en 2017 pour investir dans un IRM 3 Tesla, le GIE lançait en effet un appel d’offres pour doter le site, installé à Pessac, d’un nouveau système de gestion de l’activité, d’archivage et de diffusion des examens. « Nous cherchions à remplacer la solution précédente dont nous n’étions pas satisfaits », explique le Dr Jean-Christophe Sananes, Président du GIE R2Gironde, groupement qui rassemble un potentiel de 160 radiologues utilisateurs et couvre tout le département, avec les centres d’imagerie de trois hôpitaux publics (Arcachon, Libourne et Langon), deux cliniques mutualistes et pas moins de 14 cabinets libéraux. Le RIS-PACS intégré Evolucare Imaging sera retenu à l’issue de l’appel d’offres et installé début 2021.
Depuis, une trentaine de radiologues, d’une dizaine de centres d’imagerie, l’ont déjà pris en main et se disent convaincus d’avoir adopté un système de dernière génération. « Hors du GIE, mes confrères ont tous l’expérience de solutions différentes et ils ont été agréablement surpris par Evolucare Imaging », résume le président du GIE. « Certes, le système est mono-tâche puisque centré sur les examens réalisés avec l’IRM 3 T. Mais nous sommes véritablement étonnés par sa souplesse, sa facilité d’utilisation et surtout sa fiabilité. »
Fiable et intuitif
« Les premières utilisations n’ont présenté aucune difficulté », constate le Dr Sananes. L’adoption du système se révèle simple et intuitive grâce à son ergonomie. Ce qui permet, après une courte formation, d’être rapidement opérationnel, sur le plan administratif comme dans l’activité radiologique, de la prise de rendez-vous à la diffusion des résultats.
En outre, « son déploiement n’a absolument pas perturbé l’activité, se félicite le radiologue, alors que c’est toujours un risque lorsque l’on change de système ».
L’un des principaux points de vigilance tenait au grand nombre de points d’entrée sur le RIS compte tenu de l’ampleur du GIE et de la variété des centres utilisateurs : « notre système administratif doit être très performant, insiste Jean-Christophe Sananes, car il doit supporter un fort volume d’échanges avec des rendez-vous de patients qui arrivent de tout le territoire. »
Ne tarissant décidément pas d’éloges, il souligne également la fiabilité du système ne subissant aucune perte d’information à l’occasion d’une perte de courant.
Une ombre à ce retour d’expérience idyllique ? Le site de Pessac a tout de même eu l’occasion de faire appel à la hot-line. Cependant, le service a su faire preuve d’une grande réactivité.
Objectif : diminuer les délais de diagnostic
A l’activité clinique développée grâce à l’IRM (qui offre une plus grande précision diagnostique en neurologie et en orthopédie notamment), les radiologues ajoutent une collaboration avec les chercheurs en bio-imagerie de l’Université de Bordeaux II. « Nous coopérons sur des séquences rapides avec l’objectif de diminuer les délais d’attente des patients en accélérant les diagnostics ». L’activité fonctionne aujourd’hui sur 10 à 12h, par vacations de 4h au cours desquelles 14 à 16 patients peuvent être pris en charge. A terme, le radiologue a l’ambition d’y ajouter les prises en charge en urgence ou semi-urgence.
Pour optimiser une technologie aussi sophistiquée que celle de l’IRM 3 Tesla il était nécessaire d’y associer un système d’information à la hauteur. C’est apparemment chose faite si l’on en croit les réactions des premiers radiologues utilisateurs. « Il est parfaitement adapté à nos ambitions », conclut le Dr Sananes.
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