Article rédigé par Raquel BIGOT – Evolucare
La collaboration entre les sociétés Evolucare et Centrak, représentées respectivement par Jean Verstraeten et Roby Peeters, s’est nouée autour d’un objectif commun : l’optimisation du parcours des patients et de la gestion des blocs opératoires.
En combinant leurs solutions de gestion de bloc d’une part et de géolocalisation d’autre part, le CHRU de Strasbourg a pu mettre en place un processus encore plus efficient dans l’unité de chirurgie ambulatoire et envisage déjà de nouvelles perspectives.
Témoignages et retour d’expérience de Caroline Feys, cadre de santé.
Le dispositif est très simple d’utilisation et apporte un gain de temps non négligeable pour l’équipe grâce à l’automatisation du suivi du patient. Les équipes se recentrent sur les patients qui se montrent curieux lors de la mise en place du bracelet !
La solution se compose d’un senseur et d’un « tag ». Les senseurs sont installés dans l’hôpital à des endroits stratégiques en fonction du cas d’application. Les tags sont, eux, attachés à la personne ou l’objet à géolocaliser. Dans le projet de Strasbourg, les senseurs ont été installés tout au long du parcours de chirurgie ambulatoire : depuis l’admission jusqu’aux chambres de repos en passant bien sûr par le bloc et la salle de réveil. Les tags, eux, sont associés au patient qui les portent au poignet sous la forme d’un bracelet. Ainsi, le système permet de suivre le parcours du patient et d’alimenter la solution Evolucare OpRoom/QBloc automatiquement avec ces informations, explique Roby Peeters.
C’est un projet qui a été fédérateur pour les équipes déclare Caroline Feys, mais avec des rôles différents pour chacun précise Jean Verstraeten :
Centrak a géré toute la partie matérielle et communication avec la mise en place des « antennes relais », du serveur de traitement des signaux et les bracelets connectés. Nous, nous avons développé dans la solution de gestion de blocs, une interface réceptionnant les données envoyées par le serveur et les écrans permettant de les afficher. Puis, les équipes de l’IHU ont conseillé sur le placement stratégique des antennes afin d’adapter le système à l’organisation du service et au parcours de soins des patients dans l’unité.
Caroline Feys, indique qu’il est très simple d’utilisation et apporte un gain de temps non négligeable pour l’équipe grâce à l’automatisation du suivi du patient. Les équipes se recentrent sur les patients qui se montrent curieux lors de la mise en place du bracelet !
Concrètement la solution fait gagner du temps au personnel comme à l’hôpital et permet d’optimiser la gestion de blocs avec, par exemple :
- L’augmentation du nombre d’interventions réalisées grâce à la rapidité d’intervention des phases de nettoyage des salles pour les rendre opérationnelles.
- La diminution des saisies manuelles par le personnel infirmier à chaque phase du parcours de soins.
- La mesure des temps clés du séjour : attente, opération, SSPI, …
Pour l’IHU de Strasbourg, pilote de ce projet, l’utilisation de ce système dans certaines autres filières serait possible : Par exemple, en automatisant le suivi des patients ayant de multiples examens dans l’établissement sur une journée. Le projet a été présenté à l’Hôpital Hautepierre qui est très intéressé par son potentiel !
L’infrastructure actuelle des antennes (senseurs) permet aussi, avec un minimum d’investissement, de tracer les équipements médicaux mobiles (amplificateurs de brillance, tours vidéo, robots, …), la présence du personnel en salle d’opération… Sur d’autres secteurs, la technologie sert au suivi des patients en structures psychiatriques ou des résidents en EHPAD par exemple…
Côté technique, la solution va évoluer pour assurer plus de précisions sur l’emplacement des « tags », sur la fréquence de mise à jour des données et sur l’ergonomie. Les nouvelles technologies rentrent également en ligne de compte pour améliorer l’endurance des batteries des bracelets ou développer d’autres types d’émissions comme le Wifi, le RFID, l’infra-rouge ou encore le Bluetooth.
À propos de l’IHU de Strasbourg
L’IHU – Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg dirigé par Benoît Gallix, est un catalyseur d’innovations. Il a été créé en 2011 sous la forme d’une fondation de coopération scientifique et est issu d’un partenariat entre l’université de Strasbourg, les hôpitaux universitaires de Strasbourg, l’institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (IRCAD) et l’INSERM.
Caroline Feys est cadre de santé aux HUS (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) et assure le management des équipes paramédicales d’anesthésie et de chirurgie ambulatoire de l’IHU. Son expérience, sur la gestion de la programmation et de la régulation du programme opératoire combinée à son haut niveau d’utilisation du logiciel Evolucare OpRoom/QBloc, lui a permis de participer activement à la mise en place du système de suivi des patients aux côtés de Julien Ernwein, responsable informatique de l’IHU, de son équipe et de Mme Cathy Wolf, responsable applicative de la solution Evolucare.
À propos de Centrak
Centrak est une société américaine, détenue par Halma, une holding britannique cotée à Londres. Centrak est spécialisée dans la géolocalisation dans le secteur de la santé avec diverses applications : localisation des patients, du personnel, des équipements…
Roby Peeters en est le Directeur des Ventes Internationales. Il a rejoint le groupe il y a plus de 7 ans, après 20 ans dans le domaine de la géolocalisation (précédemment dans l’industrie). En 7 ans, il a permis au groupe d’étendre ses ventes hors d’Amérique du Nord avec des équipes déployées maintenant sur tous les continents.